En 15 ans, la petite pizzeria du Chef Mbinina est devenue un empire. Hier, la grande famille de la Gastronomie Pizza s’est réunie à l’espace Salohy, Iavoloha, pour la présentation de vœux de Nouvel An, pour la distribution de cadeaux pour les enfants et de prix pour les employés méritants. Plus de 1700 personnes composées des employés du Groupe de la Gastronomie Pizza à Antananarivo, avec familles ont assisté à l’événement. « Ce genre d’événement se tient généralement avant Noël, mais pour nous, il a été reporté pour satisfaire les clients venus en grand nombre, lors de la période des fêtes de fin d’année. D’ailleurs, notre objectif est d’offrir des aliments de qualité pour les Malgaches et nous avons le savoir-faire nécessaire pour ce faire », a déclaré Ambinintsoa Randrianaivo, ou Chef Mbinina, lors de la cérémonie d’hier. A noter que la Gastronomie Pizza dispose aujourd’hui de 27 points de ventes dans la Grande Ile, dont 17 sont à Antananarivo. Outre les 700 employés directs, elle fait vivre des dizaines de milliers de ménages, si l’on ne cite que les producteurs de matières premières.
Besoin d’appui. Malgré cette importance au sein de l’économie, ce Groupe fait face à des difficultés liées à l’environnement des affaires, d’après son PDG, le Chef Mbinina. « En l’espace de 5 ou 6 mois, les coûts des matériels et outillages ont augmenté jusqu’à 50%. Et pourtant, nous ne pouvons pas réviser nos prix de ventes à la hausse, car le pouvoir d’achat des consommateurs malgaches se détériore davantage. Nous invitons les dirigeants à voir de près cette situation, car les entreprises comme la nôtre fait vivre beaucoup de familles malgaches. L’Etat devrait appliquer une détaxation sur les matériels de restauration pendant une certaine période, pour appuyer cette filière qui peut être déterminant pour le développement du tourisme », a-t-il soutenu. Bref, même si la Gastronomie Pizza a une grande réussite, l’environnement des affaires ne lui est pas favorable. Il faut croire que ce n’est pas la seule entreprise malgache à faire face à cette situation.

Antsa R.

Midi-Madagasikara du 07/01/2016