En attendant les efforts de l’Etat, ce sont ces volontaires qui sauvent les enfants de l’analphabétisme, grâce à un nouveau concept appelé Street Project.

 

Bien qu’officiellement, l’enseignement soit obligatoire pour les enfants Malgache, la réalité est totalement différente. Et en attendant les efforts promis par tous les gouvernements qui se sont succédé, c’est à des associations et des ONG que de nombreux enfants pauvres doivent leurs scolarisations. Teach For Madagascar fait partie de ces organisations non-gouvernementales et apolitiques qui œuvrent pour la scolarisation des enfants de la rue à Madagascar.

Mais son concept est un peu différent. En effet, au lieu de construire des écoles, TFM envoie ses volontaires dans la rue ou sur des spots pour y enseigner. Appelés ZOKY (ou ainé), ces jeunes, souvent issus des universités malgaches, consacrent quelques heures chaque semaine à cette activité.

Teach For Madagascar croit que le changement passe par l’éducation. Et l’avantage de son concept Street Project, c’est qu’il ne nécessite pas de moyens importants, ni d’enseignants rémunérés pour fonctionner.

« C’était une belle occasion pour moi d’offrir ce que je peux : le savoir et du temps » – Larissa

Larissa, 22 ans, étudie dans une école de commerce à Antananarivo. Elle a exercé la fonction de ZOKY dans l’un des quartiers les plus pauvres d’Antananarivo. Pour elle, « donner n’est pas seulement matériel. On peut donner du temps. Le changement est à portée de nos mains, il suffit de faire le premier pas. Les jeunes malgaches (moi y compris) veulent réussir. La réussite ne se mesure pas matériellement, mais par l’impact qu’on a sur son entourage ».

Travailler comme bénévole chez TFM lui permet de « donner ce qu’elle peut », du temps et son savoir.

Source : Teach for Madagascar