Nous voulons attirer votre attention et donner un avertissement avec ce genre de pratique indigne  encore praticable à Madagascar. Comment voulez-vous qu’on puisse faire vivre dignement une famille et envoyer ses enfants à l’école avec cette pratique d’eldorado vantée par Monsieur Laurent Bour.

Madagascar n’est pas pauvre, on l’appauvrie avec ce genre de comportement et mentalité indigne à notre époque 21ème siècle. Nous avons contacté “Monsieur Laurent Bour”  Journal Community Manager pour avoir plus de précision, mais le responsable du blog n’a pas voulu donner suite des ses révélations de l’article ci-dessous.

Madagascar, l’eldorado du digital ! une île qui fait une fois 1/2 la France en superficie (avouez que ne l’imaginiez pas !) et qui fait partie des pays les plus pauvres au monde.

 
 Pourtant le sol renferme de nombreuses richesses en minerais, et sa production d’Orchidée est réputée dans le monde entier, notamment pour la vanille.

Le digital à Madagascar

Si Madagascar est l’eldorado du digital, c’est bien évidemment pour son très faible coût de main d’œuvre et parce que de nombreux malgaches parlent et rédigent en français. Coût de main d’œuvre qui a cependant été tiré un peu vers le haut, face à de trop nombreux profils qui n’avaient pas les qualités requises.

La maitrise rédactionnelle a été longtemps un point faible, du fait que tous ceux qui étaient liés à informatique de près ou de loin, pensaient pouvoir devenir community manager et être bon rédacteur.

Il y a donc eu des gros loupés, et des sociétés mécontentes des prestations de services effectuées. A dire vrai, il faut être sur place pour apprendre comment fonctionne Madagascar.

Si vous souhaitez y ouvrir une agence, mandatez par la suite une personne de confiance après vous y êtes rendu.

Tout est à faire en digital à Madagascar !

C’est un pays au fort potentiel sur les métiers autour de l’internet.

Si beaucoup ne maîtrisent pas la rédaction web, il faut savoir que ce n’est pas le cas de tout le monde.

Il y a de nombreuses personnes calées sur le digital, et des profils parfois sur-diplômés qui finissent sur des postes ne correspondant pas à leur valeur.

Au niveau digital il faut comprendre que tout est encore à faire, et que les malgaches issues des grandes villes comme la capitale Antananarivo, sont hyper-actifs sur Facebook notamment. Ils sont facilement engagés autour des sphères du social media.

L’utilisation des réseaux sociaux est pour eux parfaitement acquise. Le seul problème est qu’ils ne fonctionnent que sur des actions externes aux frontières du pays. A Madagascar même, la pratique du community management n’est encore très répandue.

On note aussi un WiFi qui n’est pas encore parfaitement optimisé pour des débits rapides, mais avec le temps ça viendra.

Il y a du potentiel à Madagascar, mais comment l’exploiter ?

Avant tout il faut connaitre la parité entre l’euro et l’Ariary (devise malgache). Pour 1€ vous aurez 3000/3500 Ar selon le cours en vigueur. Ensuite il faut savoir qu’avec un minimum  de 30€/mois, un malgache se nourrit à peu près convenablement en achetant les produits frais de base au marché.

Oubliez les produits manufacturés importés, ils sont hors de prix mais « paradoxalement » plus mauvais pour la santé. Rien de tel que des produits frais là où le bio n’a même pas lieu d’être. Le goût des aliments reprennent sens !

Si des sociétés ont profité de la situation au travers d’agences montées à la va-vite de manière informelle, aujourd’hui on peut trouver des structures sérieuses.

Certaines grosses sociétés implantées en France, font d’ailleurs appel aux services d’agences basées à Madagascar. Peu le savent mais quand vous êtes sur place, vous l’apprenez rapidement ! c’est une carte de visite.

Si le digital est un vaste domaine, il faut savoir que la création de sites web, la création d’applications mobiles, la rédaction, le community management etc… sont des activités qui se développent. Le potentiel est donc réel !

Pour l’exploiter il faut savoir valoriser ses futures équipes et les former si nécessaire, car les retours sur investissement peuvent être rapides. Ainsi monter une agence digitale à Madagascar est relativement simple si on apprend bien les mécaniques du pays.

Community manager à Madagascar

Être community manager à Madagascar c’est une réelle opportunité d’offrir son savoir au-delà des frontières de l’île, et de draguer le marché français. Si les tarifs des indépendants paraissent chez nous élevés, un malgache aura par contre vite fait de sous-évaluer ses prix.

Si on peut facilement (trop) être moins cher qu’ailleurs, il ne faut pas pour autant brader son savoir-faire et son expertise. Étudiez les tarifications et le fonctionnement des agences en France.

Facturation et tarifs pour le community manager :

Comment combien un community manager doit-il facturer ?

Combien coute un community manager indépendant ?

Pour ceux qui veulent devenir indépendant, ayez des références réelles à vendre à vos futurs clients. Vous avez peut-être un blog, une page Facebook, un compte Twitter etc…

N’oubliez pas : Quel est le meilleur CV d’un community manager ? si ce n’est son empreinte digitale. Soignez ainsi votre présence et votre travail, et vous aurez de la matière à exploiter pour constituer votre base client.

Pour info un article peut se vendre entre 10 et 30 € selon les capacités rédactionnelles du profil. Le salaire des malgaches ayant des postes à responsabilités ne dépassent guère les 300€/mois, ce qui est considéré comme un bon salaire là-bas.

Certains salariés ne gagnent que 30€/mois et parfois même moins. Il est donc opportun pour de nombreuses personnes, de travailler sur des postes liés au digital.

Source: Journal Community Manager